MONOCULTURE: CASE STUDIES

© Nicoline van Harskamp, 2020. Photo by Bram Goots
My Name is Language, 2018
Performance

Nicoline van Harskamp’s performance My Name is Language takes place in a bureaucratic looking setting – a place where names are collected, filed, inflicted, withdrawn, and adapted. A storytelling session takes place between several people ‘waiting’ among the audience members in the room. Their anecdotes are a synthesis of narratives the artist gathered through extended research and (group) interviews about the fate of personal names in multilingual and migratory contexts. The stories are brought together and fictionalised into a script, that provides the basis for an immersive performance, in the course of which it becomes clear that names are not always bound to their owners. We learn that names and naming traditions can cross cultural boundaries in ways that most other words cannot, but they can also suffer damage along the way. Mispronounced, garbled and even replaced completely with something more acceptable to the dominant culture, they can start to lead a life of their own. In the performance, names appear in spoken, written and translated forms, and nobody speaks the same language or variety of a language.

La représentation de Nicoline van Harskamp My Name is Language se déroule dans un décor d'apparence bureaucratique, un lieu où les noms sont collectés, classés, infligés, retirés et adaptés. Une session de narration a lieu entre plusieurs personnes « qui attendent » parmi les membres du public dans la salle. Leurs anecdotes sont une synthèse de récits que l'artiste a rassemblés à travers des recherches approfondies et des entretiens (de groupe) sur le sort des noms de personnes dans des contextes multilingues et migratoires. Les histoires sont rassemblées et romancées dans un script qui fournit la base d'une performance immersive, au cours de laquelle il devient clair que les noms ne sont pas toujours liés à leurs propriétaires. Nous apprenons que les noms et les traditions de dénomination peuvent traverser les frontières culturelles d'une manière que la plupart des autres mots sont incapables de faire, mais qu'ils peuvent également subir des dommages en cours de route. Mal prononcés, déformés et même complètement remplacés par quelque chose de plus acceptable par la culture dominante, ils peuvent se mettre à mener leur propre vie. Dans la représentation, les noms apparaissent sous forme parlée, écrite et traduite, et personne ne parle la même langue ou la même variété de langue.